L’Afrique, prochain eldorado des crypto-millionaires selon Lisk

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L’Afrique n’est plus seulement en train de rattraper son retard dans la révolution Web3 : elle impose désormais son propre rythme. C’est la conviction de Gideon Greaves, responsable des investissements chez Lisk, rencontré lors de la conférence ETHSafari 2025 à Nairobi. Selon lui, le continent combine innovation par nécessité, entrepreneuriat local et intérêt croissant du capital-risque, au point de devenir le laboratoire le plus authentique de la croissance crypto dans le monde.

Quand l’innovation précède la spéculation

Dans les rues animées de Nairobi, certains commerçants utilisent déjà leur smartphone pour accepter des paiements en crypto. À Lagos, les freelances préfèrent être payés en stablecoins afin de se protéger de l’inflation qui mine le naira. En zone rurale au Ghana, des agriculteurs se connectent directement à des acheteurs grâce à des applications blockchain conçues pour fonctionner même sur des téléphones basiques.

Pour Dominic Schwenter, COO de Lisk, cette dynamique reflète un modèle unique : « L’Afrique montre ce qu’il se passe quand le Web3 saute la phase spéculative pour se concentrer directement sur des problèmes concrets », explique-t-il. Alors que les États-Unis et l’Europe débattent encore de la régulation des actifs numériques, le continent africain expérimente déjà à grande échelle.

Les données confirment cette tendance : un rapport de Chainalysis révèle que 43 % du volume des transactions crypto en Afrique subsaharienne en 2024 provenaient des stablecoins. Pour Gideon Greaves, ce n’est pas une mode mais une nécessité : « Ce n’est pas une question de spéculation, c’est une question de survie », insiste-t-il.

Ces actifs jouent le rôle de comptes en dollars numériques accessibles à tous, surtout dans des économies marquées par l’inflation et des frais de transferts élevés. Les petites entreprises y trouvent une réserve de valeur, les familles réduisent leurs frais de remise, et les travailleurs indépendants sécurisent leurs revenus.

Des startups guidées par les problèmes, pas par les tokens

Contrairement à la Silicon Valley, où de nombreux projets lancent d’abord leur token avant de chercher des utilisateurs, les startups africaines fonctionnent à l’inverse : elles privilégient l’impact avant la spéculation. « Elles sont problem-led, not token-led », résume Greaves. Cette philosophie attire de plus en plus d’investisseurs et d’incubateurs comme AyaHQ, qui soutiennent des fondateurs motivés par des solutions concrètes.

Un exemple frappant est celui d’Ikenna Oriza, fondateur de Jamit et figure de la musique digitale en Afrique, qui a choisi Lisk pour développer son projet : « Tous les grands écosystèmes blockchain nous ont approchés, mais nous avons choisi Lisk pour son accompagnement concret et son soutien local », confie-t-il.

Le capital-risque se tourne vers l’Afrique

Lorsque Greaves a commencé à investir en 2017, l’Afrique n’apparaissait même pas sur la carte des “venture capitalists”. Mais la donne a changé. Depuis le bull run de 2021, les signaux sont clairs : les investisseurs considèrent désormais le continent non plus comme une promesse, mais comme une opportunité actuelle.

« Le capital suit la fonction. L’argent va là où il y a des problèmes urgents à résoudre », rappelle Greaves.

Pour Lisk, cela se traduit par des programmes d’incubation sur mesure, de l’accompagnement terrain et un soutien au financement. Plus qu’un simple protocole, la blockchain se positionne comme partenaire des entrepreneurs africains.

Africa is gaining the interest of global Web3 leaders.
With @LiskHQ , @Base , @Solana , and @Aptos creating growth platforms for builders.

And local startups like @H2O_Coin , @scorefam_io , and @theayawallet raising millions while solving Africa's key problems.

A thread,🧵 pic.twitter.com/9p1bvPc1jy

— Webbo 3 (@webbo3) September 8, 2025

L’Afrique, futur moteur mondial du Web3

Lisk ne cache pas ses ambitions : devenir l’infrastructure de référence pour les paiements décentralisés, les règlements en stablecoins et les intégrations on/off-ramp. Greaves compare le rôle futur de l’Afrique dans le Web3 à celui qu’a joué l’Inde dans les services informatiques : un moteur de croissance incontournable.

Dans sa vision, les stablecoins deviendront la norme pour le commerce et les transferts, les applications intégreront la crypto en arrière-plan, et les petites entreprises accéderont plus facilement au financement grâce à la tokenisation.

Bitcoin Hyper, une opportunité explosive dans le sillage africain

Cette transformation du marché africain ouvre aussi la porte à de nouvelles cryptomonnaies à fort potentiel. Parmi elles, Bitcoin Hyper  attire l’attention des investisseurs. Présentée comme une version « dopée » du Bitcoin, elle combine rareté programmée et mécanismes de rendement agressifs.

L’Afrique démontrant ainsi que la crypto n’est pas seulement spéculative mais utilitaire, Bitcoin Hyper se distingue comme un actif explosif, capable d’offrir des gains significatifs à court terme. Pour les traders comme pour les fonds, il incarne l’autre facette du marché : celle de la recherche de performance maximale.

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