Au RAUM Art Center de Gangnam, à Séoul, la nuit du 24 septembre a été totalement enflammée. Les lumières du dôme du hall scintillaient sans cesse, les rappeurs coréens Gray et LOCO sont montés sur scène, et le rythme brûlant a fait brandir les pancartes lumineuses et scander la foule ; de l’autre côté, la foule affluait devant les stands de jeux autour de Ddakji, Jegichagi, Tuho et Dalgona, mêlant jeux d’enfance et références Web3 dans une expérience de défi aussi hilarante qu’originale.
Voici la première impression laissée par le 1001 Festival Seoul organisé par LBank Labs : ce n’est pas seulement une rencontre Web3, mais une toute nouvelle forme d’expression. Elle intègre la logique narrative de la blockchain dans le quotidien urbain de Séoul, juxtaposant culture, musique, interaction et questions de conformité dans le même espace-temps. Cette approche, comparée à l’« information bombing » traditionnelle des « stands + roadshows », est plus proche du rayon de vie des utilisateurs et crée plus facilement des points mémorables.
Double scène : politique et culture
Lors du forum ce jour-là, l’intervention d’un professeur coréen a posé le cadre de cette édition de KBW. Il a souligné qu’auparavant, la Corée avait pris du retard dans le domaine de la blockchain, mais qu’elle rattrapait désormais rapidement son retard tant sur le plan politique que technologique. L’IA crée de nouvelles opportunités économiques, tandis que la blockchain devient un outil fondamental pour stimuler le développement économique. Cette analyse fait écho au thème général de KBW : le lieu principal met l’accent sur les sujets « durs » tels que les stablecoins, les cadres réglementaires, la transparence on-chain et la conformité DeFi, illustrant l’accélération institutionnelle de la Corée.
En contraste, le 1001 Festival Seoul adopte une autre approche. Il n’évite pas les sujets sérieux de l’industrie, mais propose un cercle extérieur plus léger. Défis ludiques, spectacles, interactions communautaires deviennent des portes d’entrée pour les participants dans l’univers Web3. Ce modèle « à double voie » permet de ressentir intuitivement : d’un côté, la construction de base poussée par la politique et la conformité ; de l’autre, la diffusion de surface portée par la culture et la communauté, les deux se complétant dans la ville de Séoul.
Traduction narrative de la culture et de la communauté
La caractéristique la plus marquante du 1001 Festival est sa « capacité de traduction culturelle ». De nombreux événements crypto répètent encore le schéma traditionnel des stands, roadshows et panels, misant sur la densité d’information et la visibilité des projets ; cette fois, LBank Labs a mis l’accent sur le « sentiment de participation » et la « mémoire narrative ».
- Parcours gamifié : les participants vivent une expérience en boucle fermée de tampons, d’échanges et de loteries, transformant naturellement les actions physiques en contenus pour les réseaux sociaux. Mèmes ou vidéos courtes deviennent des expressions plus virales que les résumés de whitepapers.
- Scène musicale K-pop : la performance de Gray et LOCO n’est pas un simple collage exotique, mais construit un pont émotionnel entre Web3 et le grand public à travers le langage musical local le plus familier.
- Ambiance urbaine : en sortant du RAUM, lever les yeux vers la Namsan Tower, puis marcher jusqu’aux rives du fleuve Han sous la brise nocturne, l’événement ancre la « localité » dans la narration, de sorte que l’on retienne non seulement la liste des sponsors, mais aussi les repères culturels offerts par la ville.
Cette traduction narrative facilite l’intégration des concepts blockchain dans le quotidien, prolonge l’interaction communautaire des salles vers les réseaux sociaux, générant ainsi une diffusion secondaire plus forte.
Résonance conjointe d’un écosystème multidimensionnel
Le 1001 Festival Seoul a également démontré une grande ampleur et profondeur dans ses collaborations. L’organisateur principal est LBank Labs, co-organisé par AliCloud, avec des partenaires clés tels que Zetachain, Tencent Cloud et edeXa, qui fournissent un support cloud et cross-chain de base. Les partenaires incluent aussi SNZ, JDY Cloud, METASTONE, NEO, ΧΡΙΝΝΕΤWORK, AILiquid, SkyDAO, MultiBank, Slowmist, Dora et HyperX.
En parallèle, les représentants des communautés Meme étaient tous présents : SHIB, BABYDOGE, WIF, DOG, Brett, Turbo, MEW, Sundog, DJ Dog, Cocoro, etc., insufflant à l’événement une narration dynamique et virale. Sur le plan de l’écosystème, Avalanche, Sonic, Polygon, Kaspa, Manta Network, XDC Network, ICP, Dabl Club et KEF, entre autres blockchains et projets, étaient également sur scène. Cette résonance interdisciplinaire a permis à l’événement de s’étendre d’une simple rencontre à un espace global englobant technologie, communauté et culture, illustrant la capacité organisationnelle et fédératrice de LBank Labs dans l’intégration de ressources écologiques diverses.
Résonance avec la mélodie principale de KBW
Cette année, les sujets de KBW sont clairement « institutionnalisés » : compensation transfrontalière des stablecoins, divulgation des réserves des exchanges conformes, composabilité de l’identité on-chain… Ces thèmes sont essentiels pour le développement du secteur, mais restent difficiles à appréhender pour le grand public. L’intérêt du 1001 Festival Seoul est d’offrir un « atterrissage en douceur » à ces sujets sérieux de manière légère.
À travers jeux et interactions, les utilisateurs sont exposés, sans s’en rendre compte, à la diffusion de sujets comme les stablecoins, l’abstraction de compte, la conservation conforme, etc. Comparé à l’ancien modèle du « lancement = carnaval », ce type d’événement expérientiel met davantage l’accent sur l’interaction communautaire et la mémoire culturelle, offrant une porte d’entrée émotionnelle aux questions politiques et techniques, et jetant ainsi les bases cognitives pour une adoption à grande échelle.
Différentiel sectoriel et entrée des nouveaux utilisateurs
Au cours de l’année écoulée, Solana, Base, TON, BTCFi ont formé les « quatre nouveaux pôles », tandis que les « scénarios réels » et les « grandes narrations », après avoir été maintes fois démentis, nécessitent de nouveaux canaux de diffusion. Le 1001 Festival en fournit un exemple :
La manière dont les nouveaux utilisateurs entrent dans l’écosystème évolue. Les vidéos courtes, les mèmes, les concours et la connexion entre KOL remplacent peu à peu les reportages des médias traditionnels, formant une boucle fermée de production, diffusion et recréation de contenu. Cette méthode abaisse non seulement le seuil de participation, mais ouvre aussi à Web3 un espace de diffusion inter-communautés plus vaste.
Dans le même temps, le reflux des anciennes narrations ne signifie pas que les fondamentaux perdent de la valeur, mais rappelle à l’industrie la nécessité d’expliquer la technologie dans un langage plus proche du quotidien. Les thèmes « durs » comme les stablecoins, le règlement on-chain, les cadres réglementaires, sont traduits par une expression culturelle en expériences plus compréhensibles, condition préalable à l’adoption.
Capacité d’organisation et d’intégration de LBank Labs
Sur le plan opérationnel, le 1001 Festival Seoul a démontré une capacité organisationnelle remarquable : combinaison de la culture locale et des ressources internationales, ampleur de la coopération écosystémique, intégration de la communication en ligne et hors ligne, et maîtrise précise des différents points d’entrée pour les publics. Ce n’est pas seulement une tentative de divertissement, mais une démonstration méthodologique.
LBank Labs a réussi à combiner les sujets sérieux du secteur avec l’expression légère de la communauté, sans dissocier la ligne directrice de la conformité et de la régulation, ni sacrifier la vitalité culturelle et communautaire. Il montre à l’industrie une manière plus durable de « sortir du cercle » : ancrer dans la culture locale, utiliser des mécanismes participatifs comme pont, puis intégrer le cœur du secteur dans des supports diffusables.
Conclusion
Sur les rives du Han, il n’y a pas que des jeunes mangeant des nouilles instantanées, mais aussi une émotion FOMO cachée sous le coucher du soleil.
En partant du RAUM, la Namsan Tower sous la nuit ressemble à une aiguille, guidant le regard vers le fleuve Han. Sur le chemin du retour après l’événement, il est plus facile de comprendre les propos du professeur : l’IA crée de nouvelles opportunités économiques, tandis que la blockchain perfectionne les systèmes et règlements économiques. Lorsque conformité et infrastructure écrivent les règles à l’intérieur du lieu, culture et communauté écrivent la mémoire à l’extérieur, ces deux lignes constituent ensemble le processus complet d’adoption.
Le 1001 Festival Seoul est comme la dernière gorgée pétillante de la fin de l’été, et aussi le calme au cœur de la tempête KBW : léger, mais pas vide ; animé, mais pas tapageur. Il a encapsulé émotions, ville et technologie en une nuit, tout en offrant à l’agenda hard de KBW une entrée plus humaine.
